Coronavirus, quel pourrait être le sens?
Coronavirus
Quel pourrait en être le Sens ?
En cette période de confinement, écrire est pour moi réfléchir et partager ma réflexion sur le thème :
Comment accompagner au mieux les patients durant cette pandémie de Coronavirus ?
Quand une personne vient me consulter pour la première fois, je suis dans l’écoute et très attentif à ce qu’elle énonce, ce qu’elle ressent, ce que son corps raconte au travers des symptômes. Le corps, lui, ne ment pas, ce qui mérite toute mon attention.
Mon expérience dans l’accompagnement de personnes malades m’a convaincu de l’importance de comprendre le sens de la maladie, comprendre le message transmis par le symptôme.
Comprendre est indispensable pour entreprendre en pleine conscience un changement. C’est parce que je comprends et accepte le message de mon cancer, par exemple, que je peux en guérir.
Le coronavirus est une grippe.
Prendre quelqu’un en grippe illustre la nature du symptôme : conflit, disputes, guerre.
La grippe dite espagnole en 1918, fait 50 millions de morts dans le monde à la fin de la 1ère guerre mondiale. Au 14ème siècle, la grande peste qui décimera plus d’un tiers de la population en Europe, a remis en question l’autorité de la religion et modifié profondément la vision du monde.
La grippe est une solution pour se décoincer d’un conflit dans le couple, dans la famille réelle ou symbolique, dans la société (ex des gilets jaunes, des casseurs, du terrorisme).
L’objectif n’est surement pas d’entretenir la guerre mais de faire AVEC le message, de l’accompagner.
La grippe est aussi une impuissance à m’agripper à ce que je ne veux pas quitter ou à me libérer de ceux qui m’agrippent. Ce sont les muscles qui me donnent la puissance, encore faut-il que ceux-ci reçoivent suffisamment d’oxygène des poumons.
Et justement, le coronavirus touche l’appareil pulmonaire et ce qui nous lie à la Vie, c’est la respiration.
Dans une récente communication, le Dr Salomon Sellam en rappelait la signification :
« Ici, l’appareil pulmonaire se poste en première ligne et les tissus alvéolaires sont particulièrement concernés, puisqu’il s’agit davantage de complications de type fibrose pulmonaire, nécessitant une assistance respiratoire dans les cas graves.
Les mots-clés des alvéoles pulmonaires sont les suivants : espace vital, sensation d’asphyxie, d’oppression, problématique d’existence et d’inexistence, les échanges avec autrui, la peur imminente de mourir, la tristesse et la dépression – deuils bloqués – … ».
C’est en évoquant chacun de ces mots clés que l’échange thérapeutique va faire naître chez le patient une prise de conscience individuelle de ce en quoi cette pandémie le concerne dans son intériorité. Voilà sans doute une raison positive d’acceptation du confinement, descendre à l’intérieur de soi.
Que fait-on individuellement du message de cette maladie ? Qu’est-ce que cela vient toucher chez moi ? Il y aura autant de réponses que de personnes interrogées.
L’autre facteur prédominant de cette crise est la PEUR, réelle et entretenue par le pouvoir politique et son bras armé, les médias.
Tous les discours actuels entretiennent le sentiment de peur, même au prix de mensonges de plus en plus visibles et sans aucune gêne.
La peur se manifeste le plus souvent par une paralysie, plus aucun individu ne pense à se soulever.
Sur les réseaux sociaux, on parle beaucoup d’incompétence du pouvoir en place mais s’agit-il vraiment d’incompétence ou d’un calcul délibéré visant à installer un chaos dont certains se prétendront les sauveurs ?
Or, la peur est avant tout une projection d’un acte non encore produit dont une solution consiste à l’acter et la peur disparait.
C’est bien notre rôle de thérapeute d’accompagner nos patients pour dépasser leurs peurs :
- Peur de mourir,
- Peur de l’autre,
- Peur de refuser un système existant qui ne leur convient plus,
- Peur de découvrir le Vide à l’intérieur de soi, promesse d’une richesse fabuleuse.
C’est une démarche individuelle que de se mettre en quête de Sens.
Chacun à sa mesure changera le monde, par sa propre créativité, celle de son âme. Les ressources sont à l’intérieur de nous, au plus profond, dans ce que je nomme notre part du Divin.
Nous n’accéderons pas à ces ressources par notre mental mais bien par notre acceptation du Vide en nous, ce Vide si plein à l’identique du vide décrit par la physique quantique.
Depuis plusieurs décennies, nous faisons appel au mental pour comprendre et tenter de changer les choses. Le challenge d’aujourd’hui est de compter sur notre capacité émotionnelle et nos ressentis pour comprendre ce qui est bon pour Soi.
Pour rappel, Albert Einstein : « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème. »
Chacun doit être créatif, il n’y a aucune réponse formatée et la réponse est en chacun de nous, à l’écoute de nos fabuleuses capacités de créativité, en lien avec nos ressentis.
Depuis plus de 100 000 ans, l’Homme a montré sa capacité extraordinaire à s’adapter. La solution du conflit réside sans doute dans notre capacité à nous adapter.
L’air que nous respirons est porteur de nos émotions, de nos vibrations et nous devons partager cet oxygène avec l’Autre.
- Comment pouvons-nous le donner et le recevoir ?
- Comment recevoir de l’Autre sans être envahi ?
- Comment dire Non et conserver mon intégrité ?
- Comment transcender ce qui vient de l’Autre, y compris les émotions négatives en énergie nouvelle ?
- Comment retrouver l’empathie et le sourire indispensable à la vie ?
Profitons de ces semaines d’arrêt sur image pour ressentir, profitons de ces semaines pour sentir la Vie en nous, nous l’avons oubliée.
Aimons la Vie, aimons tout simplement.